BOBC |
Willer, Thérèse, ed. Saul Steinberg: L’écriture visuelle. Strasbourg: Musées de la Ville de Strasbourg, 2009. Added by: joachim (4/4/17, 11:46 PM) Last edited by: joachim (4/5/17, 9:13 AM) |
Resource type: Book Language: fr: français ID no. (ISBN etc.): 2351250745 BibTeX citation key: Willer2009 Email resource to friend View all bibliographic details |
Categories: General Keywords: Caricature, Collection of essays, Exhibition catalogue, Randformen des Comics, Steinberg. Saul, USA Creators: Willer Publisher: Musées de la Ville de Strasbourg (Strasbourg) |
Views: 14/560
|
Attachments |
Abstract |
Le Musée Tomi Ungerer. Centre international de l’Illustration présente du 27 novembre 2009 au 20 janvier 2010 sa première exposition consacrée à un autre illustrateur : Saul Steinberg. L’écriture visuelle. Étudiant en architecture en Italie, Saul Steinberg (1914-1999), d’origine roumaine, fuit en 1941 les lois fascistes européennes et émigre aux États-Unis. Il se fait d’abord connaître du grand public comme dessinateur pour la revue New Yorker, pour laquelle il produira plus de 90 couvertures pendant 60 ans, mais acquiert rapidement une grande renommée et bénéficie dès 1946 d’une exposition au MoMA. On reconnaît souvent le talent d’un dessinateur à ce qu’il imprime son style au moindre de ses dessins. Le talent de Saul Steinberg, lui, se caractérise au contraire par la multiplicité graphique et stylistique de son oeuvre. Dessinateur, graphiste, calligraphe, coloriste, faussaire, cartographe, il explore de nombreuses thématiques, au premier rang desquelles figure une chronique douce-amère des États-Unis, mais aussi l’architecture, la géographie, le langage, les petits ridicules et faiblesses du genre humain. La matière première de ses dessins n’est cependant pas tant la réalité que les moyens, images et symboles déjà mis à disposition par la culture et l’histoire de l’art. Il manie ainsi avec une grande liberté les références au cubisme, au dessin publicitaire, au pop-art, et fait des symboles américains - Oncle Sam, le dollar, la statue de la liberté, Manhattan – les personnages récurrents de ses satires. Des dessins à l’encre de Chine à la ligne incisive côtoient ainsi des topographies et géographies colorées, fantaisistes et elliptiques. On relève également un goût pour les détournements et falsifications de documents administratifs de tous genres, dont il moque l’absurdité. Les différents genres graphiques vont jusqu’à cohabiter à l’intérieur même de ses compositions et c’est alors le dessin lui-même, en une sorte de nuancier stylistique, qui devient le sujet de l’œuvre. Le catalogue de l’exposition présente une sélection d’œuvres issues de diverses collections privées et publiques européennes, rassemblées selon des thématiques fortes de son travail : la musique, les femmes, la vie urbaine,les États-Unis, les faux papiers, les masques... Les textes croisent essais de spécialistes et témoignages : Ian Topliss met en parallèle l’œuvre et la biographie, Philippe Dagen propose un regard subjectif sur ces dessins, Jean-Philippe Theyskens analyse l’importance des grands panneaux-collages réalisés par Steinberg pour l’exposition universelle de Bruxelles de 1958 et Thérèse Willer évoque la postérité de l’œuvre chez d’autres dessinateurs (Chaval, Sempé, André François, Bosc, Tomi Ungerer …). Le catalogue comporte également un témoignage personnel par la nièce de l’artiste, Daniela Roman. Table des matières Préface Textes : Catalogue des œuvres exposées |